4 janv. 2018

Le jour où je suis partie - Charlotte Bousquet




Hey!

Aujourd’hui je vous parle d'un de mes gros coup de cœur de l'année 2017: Le jour où je suis partie.

"C’est là-bas que je dois aller. À Rabat. Pour fuir ce mariage dont je ne veux pas. Pour rejoindre ces femmes, et marcher à leurs côtés en mémoire de mon amie."Tidir rêve de liberté. Courageuse et déterminée, elle quitte son petit village près de Marrakech pour participer à la marche des femmes à Rabat. Au cours de son périple, la jeune femme doit faire face au mépris des gens et apprend à assumer son statut de femme libre.

Plus je le lisais, plus je me disais: j'aime ce livre. J'apprenais des choses, intéressante tout en vivant une histoire palpitante (je parle là de vivre par procuration ,n'allez pas vous imaginez des choses).


J'ai découvert une culture: la culture marocaine dans les campagnes, parce que comment vous dire que c'est totalement différent en ville (on s'en aperçoit dans le livre). Les pères de familles marie non seulement leurs filles de force mais en plus avec leurs agresseurs (si elles ont été agressées bien sûr- parce ce que c'est vrai que sinon ça serait la honte de porter plainte et de faire justice à sa fille). Ai été outrée de voir que les gens réagissent de cette façon, d'autant plus que ce sont des faits réels et véridiques.

J'ai été touchée de l'évolution de Tidir, comment elle apprend à interagir avec les gens (surtout les mecs), comment elle se rend compte de sa propre condition, de ses faiblesses, ses forces. Cette fille est forte dans sa manière de penser et sa façon d'agir et moderne par rapport à sa famille.

Le récit est illustré par pas mal de citations, la plupart du temps de personnalités marocaines et, meme si je ne les retiens (ou note) pas forcément, j'aime beaucoup (dans n'importe quelle livre d'ailleurs).

Par contre, j'en ai retenue une, et si je l'ai retenue c'est parce qu'elle m'a beaucoup marquée.

 "Nous ne sommes pas des lustres"
Benkirane


Pourquoi cette citation? Je vous en explique le sens: Ici Benkirane, compare les femmes aux lustres et explique qu'elles doivent briller (comme un lustre) en restant à la maison et en s'occupant de son bon fonctionnement. Ici, ils parlent aux hommes et leurs expliques qu'ils ne sont pas des lustre et ne doivent pas s'occuper de la maison, c'est un travail de femmes.

Vous vous rendez compte d'à quelle point c'est rageant ce genre de propos. (Parlé-je le français?)

Et devinez qui était Benkirane? L'ancien premier ministre du Maroc, bien sûr. 
Je ne m'étalerai pas plus sur ce point.(Ce serait inapproprié de parler de politique ici)

En résumé. Un récit court mais juste, qui illustre un pays (pas dans sa totalité mais en partie), et montre le parcoure poignant d'une jeune femme dans un pays encore très touché par le sexisme et qui essaye d'évoluer et de dénoncer ces injustices.
Mon seul regret est qu'on ne parle pas assez de ce livre.

Avez-vous déjà lu ce livre ou en connaissez-vous dans le même genre?

Dites-le moi en commentaire

Au fait: Bonne année et meilleurs vœux. Je vous dit ça dans mon article prochain aussi.


Ça vous fait deux fois plus de "Bonne année!" de ma part.

Titre: Le jour où je suis partie
Auteure: Charlotte Bousquet
Editeur: Flammarion Jeunesse
Nombre de pages: 185
Date du parution: 4 Janvier 2017
Prix: 13 euros



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